Catégorie : Colloque

  • Colloque Insertion Vaud – Pénurie de personnel : une opportunité pour innover ?

    Colloque Insertion Vaud – Pénurie de personnel : une opportunité pour innover ?

    Le colloque Insertion Vaud du 9 octobre 2025, organisé en partenariat avec la Direction générale de l’emploi et du marché du travail (DGEM) et la CVCI, a abordé le thème de la pénurie de personnel. Au travers d’inputs et d’expériences d’expert·e·s de la pénurie de personnel, il a donné des pistes et des outils aux participant·e·s pour favoriser l’innovation dans ce contexte.


    Allocution filmée de Mme la Conseillère d’Etat Isabelle Moret (réalisation 5D, Emploi Lausanne) :

    Présentations :


    Quelques photos de l’évènement (réalisation Jean-Bernard Sieber) : 

  • 300 personnes en ligne pour réfléchir à l’insertion dans l’économie circulaire

    300 personnes en ligne pour réfléchir à l’insertion dans l’économie circulaire

    Le colloque 2021 d’Insertion Vaud a eu lieu le 22 mars dans un format numérique. Sur le thème « Mettre l’humain au cœur de l’économie circulaire » et soutenu par la Direction de l’insertion et des solidarités du canton de Vaud (DIRIS), cet événement digital a désigné le réchauffement climatique et la diminution de la biodiversité comme le principal défi auquel doivent se préparer les mesures d’insertion.

    Photo_Table_Ronde

    ©Insertion Vaud

    Modéré par le journaliste et producteur Jonas Schneiter, le colloque 2021 d’Insertion Vaud a enregistré 460 inscriptions et compté 300 personnes devant leur écran pour assister à une heure et demie de conférences, vidéos, sondages et débats le lundi 22 mars de 17h à 18h30.

    La conseillère d’Etat Rebecca Ruiz, cheffe du Département de la santé et de l’action sociale (DSAS), y a fait une allocution appelant les professionnels de l’insertion et les milieux de l’environnement à faire bloc pour inventer de nouveaux modèles de collaboration en vue d’une plus grande cohésion sociale et une meilleure protection du climat. Son département, à travers la Direction de l’insertion et des solidarités, sponsor du colloque, a lancé en 2020 un appel à la création de mesures d’insertion à visée écologique, aboutissant à la création de 122 places de formation et d’exercice pour des bénéficiaires de l’aide sociale.

    Deux exemples de ces mesures d’insertion ont été donnés pendant le colloque dans des reportages sur la Tatouthèque, bibliothèque d’objets à Yverdon lancée par le SemoNord et sa mesure Transfo, et sur « Cultive ton Talent », mesure d’insertion élaborée par l’atelier L’Eveil autour d’un projet de permaculture et sensibilisation à la nature.

    Les conférences

    Les deux conférences ont été confiées à des spécialistes reconnus de l’économie circulaire et de l’économie sociale et solidaire. La première a été donnée par Walter Stahel, fondateur du Product Life Institute, à l’origine du concept d’économie circulaire dans les années 1970, et auteur de The Circular Economy – a User’s Guide (2019), à paraître prochainement en français. Il y a expliqué les principes de cette approche destinée à préserver la qualité des objets et matériaux existants pour prévenir l’épuisement des ressources et la production de gaz à effet de serre.

    La deuxième conférence, davantage axée sur les métiers en lien avec l’économie circulaire et les possibilités de réinsertion, émanait de Denis Stokkink, fondateur et président du think & do tank européen POUR LA SOLIDARITE, association à but non lucratif basée à Bruxelles. Expert reconnu en économie sociale et solidaire, il est notamment rapporteur général du Groupe d’experts de la Commission européenne sur l’entrepreneuriat social (GECES) et a dirigé plusieurs publications en lien avec le thème du colloque, notamment Les Emplois Verts, une nouvelle opportunité d’inclusion sociale en Europe et Economie circulaire et ressources humaines, une étonnante corrélation.

    Trois sondages

    Trois sondages pendant le colloque ont permis de prendre la température du public, qui s’est révélé clairement inquiet des problèmes environnementaux (sondage 1), mais confiant dans le potentiel de création d’emplois de l’économie circulaire (sondage 2), et désireux de voir se développer des politiques inclusives de responsabilité sociétale d’entreprise (RSE) par les employeurs pour aider l’insertion dans une visée écologique (sondage 3).

    Table ronde

    La table ronde a permis de répondre à quelques-unes des nombreuses questions du public, sans pouvoir les épuiser toutes. Guillaume de Buren, chef du Bureau de la durabilité de l’Etat de Vaud, Marc Münster, directeur adjoint de sanu future leaning sa, Sofia de Meyer, fondatrice et directrice de l’entreprise Opaline, et Sophie Swaton, maître d’enseignement et de recherche à la Faculté des géosciences et de l’environnement de l’Université de Lausanne et présidente de la Fondation Zoein, sont tombés d’accord sur la nécessité de collaborer entre acteurs économiques, environnementaux et sociaux pour co-construire la transition écologique tout en intégrant la dimension sociale et humaine des personnes en recherche de projet professionnel.

    Une enquête de satisfaction menée après le colloque auprès des participants a montré que les répondants ont clairement apprécié l’événement, avec une moyenne de 4,4 sur 5 sur tous les aspects investigués (thème, format, rythme, intérêt, modération, organisation). Le taux de réponse a été de 30%.

    Pour (re)voir le colloque

    Mettre l’humain au cœur de l’économie circulaire

  • Placeholder

    Une augmentation de l’aide sociale est à prévoir et devrait être prévenue, selon la CSIAS

    La Conférence suisse des institutions d’action sociale (CSIAS) a analysé les défis à moyen terme que la crise sanitaire et économique liée à la pandémie de coronavirus pourrait entraîner. Le nombre de personnes tributaires de l’aide sociale pourrait augmenter de 21 %. Cette situation engendrerait des coûts à hauteur de 821 millions de francs suisses. En conférence de presse le 7 janvier 2021, la CSIAS a enjoint les autorités fédérales et cantonales à ne pas laisser tomber les chômeurs, les indépendants, les bénéficiaires de l’assurance invalidité et les personnes migrantes.

    Les répercussions de la crise du coronavirus représentent un défi majeur pour le système de sécurité sociale suisse. La CSIAS, en tant qu’association professionnelle nationale de l’aide sociale, a appellé le 7 janvier 2021 le Conseil fédéral à poursuivre les mesures de soutien adoptées jusqu’à la fin de la pandémie du coronavirus. «Mettre fin à ces mesures prématurément entraînerait inévitablement une surcharge de l’aide sociale en tant que dernier filet de la sécurité sociale », a averti la CSIAS. 

    « Au sein des cantons, il est urgent de mettre en place des mécanismes de partage des charges efficaces entre les communes. En ce qui concerne l’assurance-chômage et invalidité, un soutien et une coopération plus étroite sont nécessaires pour éviter un transfert supplémentaire vers l’aide sociale », poursuit la CSIAS dans son communiqué de presse.

    « Il est en outre important de permettre à la jeune génération d’entrer dans la vie active malgré la crise et, simultanément, de rendre la population active apte à gérer la transformation numérique grâce à une formation continue ciblée. »

    >> Intégralité du communiqué de presse de la CSIAS (7 janvier 2021)

    >> Document d’analyse de la CSIAS (13 pages)

    >> Dépêche ATS reprise sur le le site de la RTS