Actualité

Politique d'insertion

Répercussions des réformes de l’AI sur l'insertion des assurés concernés

Depuis que l’Assurance Invalidité n’entend plus être une institution de rente, mais une assurance d’insertion, sa pratique en matière d’octroi de rentes est nettement plus restrictive. De nombreuses personnes n’ont pas droit à une rente malgré des problèmes de santé. L’objectif politique consiste à les réinsérer dans le monde du travail et à éviter un transfert des coûts vers l’aide sociale. Or, les problèmes de santé sont précisément une raison majeure pour laquelle des personnes ont besoin d’aide sociale et restent dépendantes de celle-ci. Une thèse qualitative en cours de rédaction sur cette problématique est résumée par son auteur dans le No 04/18 de la revue ZESO de la CSIAS.

De nombreuses personne n’ont pas droit à une rente malgré des problèmes de santé. L’objectif politique consiste à les réinsérer dans le monde du travail et à éviter un transfert des coûts vers l’aide sociale. Or, les problèmes de santé sont précisément une raison majeure pour laquelle des personnes ont besoin d’aide sociale et restent dépendantes de celle-ci.

Dans sa thèse en cours de rédaction, Fabienne Rotzetter étudie les répercussions de la pratique plus restrictive de l’AI en matière d‘octroi de rentes sur les personnes concernées. Au moyen d’une étude qualitative, elle mène des interviews biographiques avec des personnes qui souffrent d’une maladie chronique, mais qui n’ont pas droit à une rente AI.

En limitant le nombre de rentes, l’AI veut encourager l’insertion. Or, de nombreux éléments soulevés par la doctorante indiquent que c’est justement une rente qui peut aider à stabiliser l’état de santé et à améliorer ainsi la capacité de gain.

>> Lire le résumé en pages 6-7 de la sélection des papiers en français de la revue ZESO.

(Source: Conférence suisse des institutions d'action sociale)

Autres actualités